750 grammes
Tous nos blogs cuisine Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La Cuisine de Quat'Sous
9 février 2010

Un simple merci

- Billet programmé pour cause de déboires informatiques -

Voici ce que j'écrivais début 2009 :

"Il y a de cela des mois, j'étais tombée sur un message qui passait de blog culinaire en blog culinaire. J'en ai oublié les détails mais en substance, l'auteur se plaignait de ces visiteurs, les plus nombreux d'ailleurs, qui passent sur un blog sans laisser de commentaire, "comme des voleurs" renchérissait même une lectrice. Ces réactions quelque peu excessives m'ont alors hallucinée et je n'ai pas changé d'avis sur la question même si je tiens maintenant un blog.

Bien sûr que vos commentaires sur mes recettes me font plaisir. Surtout quand ils sont constructifs, drôles, sympa, généreux ou inattendus, à l'image de votre personnalité. Raconter ma cuisine de quat'sous dans le désert, je ne m'en crois pas capable. Merci donc à tous les lecteurs qui commentent souvent, parfois ou juste une fois,  notamment ceux qui expriment leur enthousiasme après avoir essayé une recette donnée (sans oublier ceux qui cuisinent une de mes recettes, la trouvent infecte mais, charitablement, le taisent... ).

Et puis il y a la cohorte des silencieux, le gros des troupes. Mine de rien, ils laissent tout de même une trace : une unité de plus sur le compteur de Canalblog. Merci donc aussi aux taiseux. Parce que, je vous l'avoue, j'étais hyper-contente au 1 000 ème visiteur. Au 10 000 ème, j'ai sauté au plafond. Et maintenant, en attendant le 100 000 ème qui arrivera dans très longtemps, j'apprends la patience, une vertu très utile en cuisine.

Si on pousse plus avant l'analyse, la majorité des silencieux sont des visiteurs uniques. Ils passent là, souvent envoyés par Google, à la recherche d'une recette particulière ou une réponse à leurs interrogations banales ou insolites. J'espère que, sur le nombre, certains trouvent leur bonheur ici. Qu'ils ne me laissent pas de commentaire ne me frustre pas. Parce qu'il arrive, de temps à autre, qu'un visiteur arrivé au hasard passe un certain temps,  plus d'une heure parfois, à parcourir des dizaines de pages de recettes. L'intérêt qu'un tel lecteur manifeste ainsi à la Cuisine de quat'sous est à mes yeux une récompense de valeur, bien plus qu'un commentaire de convenance.

Enfin, il y a des visiteurs pas comme les autres. Je les imagine comme des fées ou des lutins. Ils passent subrepticement dans la cuisine de quat'sous, parfois même quotidiennement, sans que nul ne les voit. Ils lisent toutes les recettes et cette lecture doit leur plaire, sinon ils ne reviendraient pas. Ils sont sans doute peu, j'ignore combien mais je sais qu'ils existent, parfois l'un d'eux laisse une trace. J'adresse un merci particulier à ces visiteurs si discrets (votre fidélité, même invisible, vaut pour moi tous les "Miam, on en mangerait !").

Quelle que soit la manière dont vous me lisez, c'est vous qui me donnez envie de continuer. Alors, visiteur fidèle ou de passage, silencieux ou extraverti, merci d'être là."

Aujourd'hui, en début 2010, je pense toujours la même chose. Sauf que je n'ai plus les mots pour le dire. Ne nous voilons pas la face, depuis des mois la Cuisine de quat'sous ronronne. Elle ronfle même.

Oh, je ne me plains pas de la cuisinière. Elle ne manque pas d'idées et les assiettes restent variées. Mais la blogueuse, elle laisse à désirer : à force de suivre son train-train quotidien, elle s'est carrément endormie sur les rails. Son écriture est devenue d'une banalité, d'un sérieux aussi ennuyeux qu'une casserole de pâtes au beurre. Ah, dommage qu'il n'existe pas de Prozac pour blog !

Jadis, un rien m'amusait : un cake de courgettes, un clafoutis aux cerises, un cheesecake de Schtroumpf, des poireaux à la Pink Falda ou un simple ragoût de gastéropodes de campagne suffisaient à m'inspirer. Mais maintenant ? Et puis, quand a-t-on vu pour la dernière fois une pincée de cynisme dans ces pages ? Je ne m'en souviens même plus... D'ailleurs, pour sombrer pareillement dans l'auto-apitoiement, c'est qu'elle est tombée bien bas, la pauvresse !

Bref, je trouve que vous avez bien du mérite à suivre encore ce blog et la fidélité de celles qui y reviennent me touche d'autant plus. Merci à vous qui posez les yeux ici, quelles qu'en soient vos raisons.

Publicité
Publicité
Commentaires
A
J'ai des souris chez moi, mais elles ne savent pas lire .
Répondre
A
Tiene gran blog y este post es bueno *
Répondre
C
*Plus nous étudions, sera plus la.
Répondre
M
plus j avance, a la découverte de ton blog plus je le trouve authentique agreablement vrai c est sur ce sont des recettes de 4 sous, mais un ravissement pour mon palais assoiffé de decouvertes culinaire .Je vis en guadeloupe ou là aussi la cuisine est magique..merci de nous gater a bientot genevieve
Répondre
G
t bien pour ma première visite je choisi de poster ici: j'ai vu de trés interessantes recettes le style de tes billets me plait beaucoup je reviendrai.merci pour tout ce travail partagé.bonne continuation.
Répondre
Publicité
Newsletter
.

Publicité