Pâté à l'andouille
Les religions qui imposent des interdits alimentaires à leurs pratiquants, c'est une très bonne chose ... pour la mécréante gourmande que je suis. C'est ainsi qu'en janvier, j'ai hérité de Minounte d'un petit pot de pâté d'andouille. Avec un cabernet d'Anjou et un caramel au beurre salé et à l'armagnac qui faisaient tous partie du panier de Noël offert par l'entreprise de son mari. Pas franchement hallal tout cela mais irrésistiblement délicieux ! Séduite par ce petit pâté savoureux, j'ai tenté de le refaire . Le résultat est différent mais tout aussi bon, ma foi.
Pour une petite terrine ronde de 35 cl : 200 g de porc haché - 100 g d'andouille - 1 oeuf - 2 échalotes - 2 gousses d'ail - persil
Hachez les échalotes avec l'ail et le persil. Coupez l'andouille en tranches fines et mangez-en une tout de suite parce que l'andouille de Vire, c'est trop bon. Débitez les tranches superposées en lamelles puis recoupez pour obtenir des petits carrés de 12 x 12 mm (enfin, à peu près...). Mélangez et malaxez à la main le haché de porc avec les aromates, l'oeuf, un peu de sel (l'andouille est déjà fort salée) et beaucoup de poivre. Ajoutez ensuite l'andouille en morceaux.
Tassez dans un petite terrine et cuisez au bain-marie dans le four 35 mn environ à 200 °C puis 180°C si le pâté dore trop.
Le somptueux parfum de l'andouille embaume la maison mais il faut attendre que ce pâté refroidisse et repose au moins une nuit au réfrigérateur avant de le goûter. En fait, tout dépend du porc que vous choisissez mais, une chose est sûre, avec l'andouille, ce n'est que de l'amour !
N'empêche, c'est un comble que ce soit une musulmane voilée qui me fasse découvrir cet insolite pâté à l'andouille...