La Galerie Perrotin au Tri Postal - Lille
Jusqu'au 12 janvier 2014, la Galerie Perrotin fête ses 25 ans au Tri Postal de Lille. Près de 150 oeuvres présentées, 77 artistes, 20 nationalités, même si vous êtes difficile, vous y trouverez de quoi vous séduire au mlilieu de ce foisonnement.
Mine de rien, chaque salle présente une certaine unité avec des oeuvres et des artistes qui se répondent. Exemple avec les tableaux de Bernard Frize et les verres soufflés de Jean-Michel Othoniel :
La peinture abstraite n'est pourtant pas ma préférée mais j'ai flashé sur celle-ci, OPA de son petit nom :
On le distingue mal sur la photo, ce tableau est flou et l'effet est vraiment bizarre. D'ailleurs, en s'approchant très près, on en a la tête qui tourne. Magique, non ?
Tous les styles d'art sont représentés dans cette exposition, du gore (très peu, je vous rassure) au kawaï nippon :
Paradise de Chiho Aoshima :
Je reconnais que rien ne m'a réellement subjuguée contrairement à d'autres expos du Tri Postal, comme le petit train de RyotaKuwakubo de Phantasia ou les silhouettes fantômatique de Kader Attia de La Route de la Soie. Certes, certaines oeuvres se veulent spectaculaires, ce sont d'ailleurs celles que le visiteur n'a pas le droit de photographier et je les passerai donc sous silence.
Mais ne boudons pas notre plaisir, cette expo forme un ensemble très intéressant, riche en questionnements ou en émotions comme les photos des affiches de JR collées au milieu des favelas de Rio :
Ces photos de street art sont complétées par une vidéo d'une dizaine de minutes qui montre le travail in situ, au milieu du quotidien des habitants. Pour découvrir cet artiste, Arte diffuse justement un film documentaire réalisé par JR lui-même, Women are heroes, le 26/11/2013 à 22h45.
Comme il me faut faire un choix, voici un florilège d'oeuvres qui font partie intégrante des murs du Tri Postal :
Tapisserie rose, blanc et noire de Guy Limone
La cage d'escalier du Tri Postal est recouverte de ce joyeux papier peint, photocopie de découpages de magazines :
Les quatre murs d'une salle sont peints de dégradés de couleur entourant le visiteur d'un halo poétique (Peter Vermeersch) :
Des configurations de toiles peintes comme le mur (Claude Rutault) :
Dans le mur de Jean-Luc Vilmouth :
Des protubérances qui jaillissent du mur (Martin Creed) :
Quelques salles sont plongées dans l'obscurité pour mettre en valeur les oeuvres fantasmagoriques de Klara Kristalova :
Criant de vérité, un vieillard ailé : Angel de Sun Yuan & Peng Yu (les deux artistes chinois qui ont aussi investi la Gare Saint-Sauveur)
Blog culinaire oblige, terminons cette visite succincte et partielle par une oeuvre que je verrais bien au mur de ma cuisine :
Right as Rain de Farhad Moshiri
Vous n'avez rien aimé de ce que je vous ai montré ? Tant pis, venez tout de même à Lille visiter cette expo au Tri Postal, tout le reste ou une bonne partie au moins vous plaira, je vous le parie ! Oui, oui, il y en a vraiment pour tous les goûts.