Premiers bentô d'automne
Eh oui, les jours raccourcissent et, à 7h55, la lumière sur la terrasse est vraiment faiblarde pour éclairer mes bentô, l'automne est bel et bien là. Ainsi, avec mon appareil basique sans trépied, mes photos de lundi matin étaient toutes floues :
L'automne, c'est aussi le début des promos sur la viande de porc salée que j'adore. Ici, c'est de la palette que j'ai cuite simplement à l'eau (non salée !) aromatisée des herbes du jardin (romarin, thym, sauge + laurier), d'épices (girofle, fenugrec, grains de poivre) et de queues de persil. Au bout d'une heure, j'ai coupé le feu et laissé la viande infuser dans son bouillon 3/4 d'h avant de la sortir, délicieusement parfumée.
Je préfère le porc salé froid. Pas besoin de sauce pour l'accompagner dans mon bentô, j'ai juste déposé des dés de palette salée avec des câpres et des olives vertes sur un lit de cresson.
Dans le second compartiment, une salade de pomme de terre persillée avec cornichons et oignons au vinaigre + une tomate à la ciboulette.
Lundi, matin toujours sombre :
Le riz n'est pas du tout japonais. C'est un simple riz rond trempé 1h pour une cuisson plus rapide, refroidi sous l'eau et parfumé du mélange : 1 cc de curcuma + 1 cs de moutarde + 1 jus de citron, une sauce excellente pour le riz ! En déco : olives vertes et fleurs de tomate.
Le compartiment de droite est un bon exemple du principe de camouflage bien pratique dans un bentô : sous l'endive finement ciselée et persillée, j'ai planqué tout le reste de la tomate en menus morceaux, les 2 olives qui restaient au fond du bocal et les deux bouts pas beaux de l'omelette roulée (ceux-là, on les voit dépasser sur le bord !).
Le bentô de jeudi fut préparé et photographié mercredi après-midi :
Une tomate coupée en quatre quarts tranchés qui accueillent ma tartinade de topinambour anisée. Dans le coin, des dés de panais citronnés + graines de sésame grillées.
Au milieu d'une demi-tranche de viande des grisons, j'ai placé une boulette de roquefort malaxé avec beurre et persil. Ne reste plus qu'à presser avec les doigts pour former une corolle qui se blottit dans les feuilles de cresson. Et ceci, six fois.
A côté, des tranchettes de pain de campagne fait maison mais tellement moche que vous le le verrez pas entier.
Pour le bentô de vendredi, j'ai craqué et investi 8€50 dans une ampoule à lumière froide (à 6500°K, ce qui se rapprochait le plus des 5500°K de la lumière du jour) montée sur une vieille lampe de bureau. Je ne maîtrise pas encore cet éclairage artificiel placé trop près, je pense, mais les couleurs sont nettement moins déformées que pour tous mes malheureux bentô de l'hiver dernier.
Le salé est en vert et crème :
- Mini-penne au persil
- Dés de gruyère sur cresson
- Champignons en sauce wasabi+huile de sésame+jus de citron (délicieux !)
Plus une volée de sésame blanc et noir en déco, plus rapide que de découper le fromage à l'emporte-pièce.
En dessert, une crème speculoos où j'ai rajouté de l'agar-agar pour une meilleure tenue, décorée de canneberges concassées (trouvées au poids dans mon Auchan).
Bon, maintenant, il est temps de penser à mon bentô de demain... Bon début de semaine à vous, avec ou sans bentô !