L'Almanach 1970 de Modes et Travaux
Une fois n'est pas coutume, on parle de mode dans la cuisine de quat'sous. Bon, de la mode vintage tout de même car l'actuelle, je n'y connais rien.
Quand on évoque 1970, on revoit les jeans pattes d'eph, les robes à fleurs, les jupons crépon made in India, le patchouli. Ma découverte du tee-shirt doit dater de 1971, j'étais au collège, non, au CES à l'époque. Je portais des Clarks aussi. Ah, cette peau toute douce...
Mais les mères de famille ne s'habillaient pas ainsi, voyons ! La preuve avec ces quelques modèles de leurs vêtements, en direct du passé :
Almanach 1970 de Modes et Travaux
Pantalon en lainage à taille légèrement basse :
Ah, ah, ils verraient les pantalons de certains jeunes d'aujourd'hui, dégringolant parfois jusqu'à la moitié de leur fessier bien moulé dans un boxer, que diraient-ils !
Un tailleur en shetland, dans une pose très naturelle :
De la gabardine de laine, maintenant. Je me souviens de ma mère avec ce genre de robe pour aller travailler au bureau (mais elle ne marchait pas ainsi).
Ah, le lainage pied-de-coq ! J'en ai vu beaucoup aussi.
Evidemment, le manteau assorti :
Et la robe de sortie en tissu d'ameublement en soierie cloquée ! Une merveille, n'est-ce pas ? Mais pas autant que la coiffure...
Pour les couturières émérites qui possèderaient une machine à remonter le temps, je peux vous envoyer le bon gratuit pour un patron, à retourner avant le 31 octobre 1970.
Pour l'édification des jeunes femmes de l'époque, cet almanach fourmille d'informations culturelles sur la vie des grands peintres, la modes à travers les âges, des conseils de politesse et puis tout de même, quelques histoires drôles pour se délasser.
Je l'avoue, celles qui m'ont fait le plus rire, ce sont certaines recettes de cuisine. Du grand n'importe quoi ! Il y a d'abord les recettes des grandes cités gastronomiques comme le Ragoût de langouste de Foix. Mais bien sûr, au pied des Pyrénées, on pêche beaucoup de langoustes, c'est bien connu. Et le Lapin Alizé est une recette que l'on mange partout à Cahors, il n'y a que Google qui ignore totalement ce nom. Quant aux Lurettes Fourrées (non, non, pas de faute de frappe, le terme est répété plusieurs fois ainsi dans l'almanach), à part le recueil de nouvelles de Boris Vian, je n'en ai trouvé nulle mention. Ah, me voilà condamnée maintenant à préparer ces recettes facétieuses pour en nourrir les moteurs de recherche de 2010 !